Impact des rayons X sur les films argentiques dans les aéroports

Bonjour à tous !

Vous l’avez lu partout, les scanners à rayons X utilisés lors des contrôles de sécurité dans les aéroports sont susceptibles d’endommager vos films préférés à votre insu ! L’impact des rayons X n’est pas un mythe : des rouleaux pourris, on en a vu des brouettes. Malgré l’évolution des technologies de scanners d’une part et de films d’autre part, le sujet persiste. Les voiles devenus rarissimes reviennent sur le devant de la scène avec l’introduction dans les aéroports de nouveaux “CT scanners” provoquant le retour en force des questions sur l’action des rayons X. Cet article propose un résumé des quelques connaissances et expériences que j’ai pu accumuler sur le sujet afin de dégrossir et surtout de dédramatiser ! Car OUI, vous pouvez partir en vacances avec vos films moyennant quelques petites précautions.

J’ai pris le parti d’un article hyper didactique, je m’excuse d’avance auprès des spécialistes pour certains raccourcis… N’est traité ici que le cas des films courants (neg, inversible, couleur, NB, du commerce) dans des utilisations courantes (voyage simple, ou a quelques correspondances). Si vous voulez voyager au fin fond de l’Afrique et de l’Asie en 20 coups d’avion avec du film médical ou ciné périmé depuis 10 ans et si vous vous demandez si ça craint, je ne sais pas vous répondre !  

C’est parti !


LE RAYON X ET LE FILM :

 Le rayon X permet à l’agent de sécurité de l’aéroport d’observer le contenu de vos bagages et d’y déceler un éventuel objet dangereux ou illégal. Sa production fait appel à différents systèmes selon la taille et la nature de ce qui doit être scanné : du petit scanner de musée à faible puissance pour des sacs à dos aux gigantesques tunnels capables de visualiser un camion entier.

Le rayon X est un rayon électromagnétique produisant une forme de lumière invisible pour l’œil (comme les UV). Une pellicule photographique non développée est en tout temps sensible à la lumière, à toute la lumière et pas seulement celle que vous voyez ! Si un rayon vient à frapper intensément notre support photosensible, il est susceptible de le voiler jusqu’au point où cela sera visible. Ce n’est pas rattrapable, que ce soit en labo ou au tirage. Vous seriez alors bons pour mettre toute votre production à la poubelle !


COMMENT AGIT-IL ?

Le rayon émis par la machine va tenter de traverser tout ce qu’il rencontre. S’il rencontre un objet dense (métal), le rayon va mal le traverser et l’objet sera rendu sombre, voir noir. A l’inverse, s’il rencontre un objet moins dense (papier), il n’aura aucune difficulté et l’objet sera clair voir blanc. C’est la raison pour laquelle vos pellicules ressortent blanches sur l’écran du préposé à la sécurité.

Quelque part, c’est bon signe : elles sont faites pour recevoir de la lumière, heureusement que celle ci passe sans encombre.

L’impact des rayons sur le film va dépendre de plusieurs facteurs :

  • la sensibilité du film : plus le film est sensible, plus une dose de rayons l’impacte (je n’ai pas dit que ça se verrait, je dis juste qu’il est plus impacté)

  • la protection du film : si le film est emballé dans un sachet de plomb, les rayons seront stoppés par ce dernier et le film ne sera pas touché. Une rumeur circule selon laquelle les cartouches 135 protégeraient un peu mieux les films que les modestes sachets des films 120. Regardez passer votre sac aux rayons à l’aéroport, vous verrez que c’est très très relatif.

  • s’il est vierge, exposé ou développé : S’il est développé, vous n’avez rien à faire ici car le film développé ne craint plus aucun rayon. S’il est vierge, l’émulsion a alors une relative stabilité si bien que par un procédé dont je ne retrouve plus la source – pardon – , le film est un peu moins sensible aux rayons. Ceci implique donc que votre film sera plus sensible quand il a été exposé que lorsqu’il est encore vierge. Enfin, si le film est exposé mais non développé, il contient une image latente, laquelle est instable et demande à être le moins possible soumise aux rayons. c’est surtout là que tout se joue !

  • Du nombre de passage par le scanner : Comme votre malheur ne s’arrête pas là, les rayons X sont dits « cumulatifs ». Cela veut dire qu’à chaque passage dans un scanner, vous rajoutez une dose de radiation, comme lorsque vous réalisez une double ou triple exposition. Un film passé trois fois aux rayons est trois fois plus impacté qu’un autre film passé une seule fois.

Impact tierce : une augmentation du grain : Un des liens visibles en fin d’article montre une infime augmentation du « brouillard » même après un faible nombre de passages au scanner. Il indique toutefois que cette augmentation est observée au densitomètre sur un film non exposé et que cette augmentation est imperceptible sur un film exposé. (C’est pourquoi je ne traiterai pas plus loin cet aspect)

Si la dose de radiation reste faible, aucune altération ne sera visible. En revanche, une forte dose de radiation ou un grand nombre cumulé de petites radiations peut générer une modification localisée de la densité du film. Il sera, par endroits, moins bien capable de restituer une partie du spectre pour lequel il a été conçu. Les zones les plus denses (donc les noirs) s’altèrent en premier et si les rayons sont très forts ou que vous y passez plusieurs fois, des teintes moins denses peuvent également sauter…

Maintenant que nous savons grossièrement pourquoi et comment les rayons X impactent nos films, nous nous penchons sur les deux cas de figure possibles :


Nouveaux CT-scan, attention danger :

Depuis la fin de l’année 2019, les aéroports américains se sont dotés de nouveaux scanner dont la technologie serait particulièrement agressive pour nos films. Ces derniers font appel à la technologie de la tomographie. Nous la connaissons pour les scanners médicaux mais également pour le scan des bagages en soute dans les aéroports. Des tests réalisés par Kodak sur un film négatif de 400iso montrent des dégâts légers mais bien visibles dès le premier passage. Ilford a réalisé des tests équivalents et recommande une inspection manuelle systématique des films face aux scanners suivants :

  • Smiths – CTIX

  • L3 – Clearscan

  • Rapiscan - 920CT / Connect CT

  • IDSS - Detect 1000

  • Nuctech - Kylin

  • Analogic Cobra

Je regrette, à titre absolument personnel, que les tests aient été réalisés uniquement avec des films négatifs alors que l’on sait depuis longtemps que les films inversibles réagissent différemment. Quoi qu’il en soit, ces cas de figures ne doivent pas être pris à la légère puisque ces appareils sont amenés à être installés dans les principaux aéroports de la planète.

La crise du COVID et la forte restriction d’usage de l’avion fait qu’il y a très peu d’information fraîche en 2021 pour savoir, à l’usage, l’impact réel de ces appareils sur les films. Faute de retour d’expérience clair et dans le doute, je vous propose quelques recommandations un peu plus loin.


Dans les autres cas, DÉDRAMATISONS…

Malgré tout ce qui est dit plus haut, vous devez garder raison. Et ce ne sont pas les nombreux avis de grands voyageurs à qui il n’est rien arrivé qui vous le permettront mais la Direction Générale de l’Aviation Civile ! (rien que ça !) Elle explique par le document visible ci dessous qu’elle a réalisé des tests en laboratoire avec un scanner d’un modèle courant en 2010 pour l’inspection des bagages cabine et qu’elle en tire les résultats suivants :

© DGAC

© DGAC, une remarque pertinente de Henri Gaud sur Facebook : la légende du graphique est erronée : la mesure est celle du DeltaD et pas du DeltaL, car c’est bien la modification de la densité qui rendent l’effet des rayons visibles. La luminosité du film, elle, ne bouge pas.

Ce graphique indique que la DGAC n’a pas constaté de voile sur les films de 100iso même après 48 passages. En outre, il a fallut AU MOINS 36 passages pour que des films de 400iso révèlent une insolation aux rayons X.

Cela ne remet pas en question l’impact bien réel des rayons sur le films mais permet de relativiser : cet impact est faible dans le cas de scanner “normaux” !! Il est donc impératif de souffler un bon coup : NON, vous n’avez pas « plus d’une chance sur deux » de voir un énorme voile sur vos films au moindre passage à un scanner standard d’aéroport. Et ce n’est pas parce qu’UN photographe a eu ses films voilés dans les années 80 à Tombouctou que FORCEMENT, il vous arrivera la même chose ! Mais un danger reste un danger, c’est pourquoi je vous propose une liste de quelques éléments à prendre en compte pour éviter au mieux les ennuis.




COMMENT LIMITER LES RISQUES ?

  • Les films dans le bagage cabine tu mettras : avec l’arrivée des CT-scan, on ne peut plus garantir que les scanners “cabine” restent moins puissants que les scanners “soute”. Avoir vos films avec vous permet cependant de vous assurer de leur traitement, de pouvoir éventuellement demander une inspection manuelle. Une fois dans la valise en direction de la soute, vous n’avez plus la main sur rien.

  • Une inspection manuelle des films, demander, tu pourras : J’ai un problème personnel avec l’inspection manuelle : son côté « à la gueule du client ». Si vous avez une gentille tête de touriste et trois films, on vous la fera, si comme moi vous partez avec six boites de 120 et deux ou trois films à l’unité à côté, tout va finir aux rayons parce que les agents n’ont, bien souvent, pas le temps. Contrairement à d’autres expériences d’internautes, j’ai rarement eu la possibilité de faire une inspection manuelle si bien que je ne la demande plus. Néanmoins, il faut absolument considérer cette option au moment de passer un CT scanner si vous n’avez pas de sac de plomb.

    Afin de demander cette inspection dans les meilleures conditions, placez vos films dans un sac plastique transparent (type sac de congélation) en y ajoutant, pourquoi pas, une preuve d’achat et le message mis en forme par Kodak disponible ci-après. “L’avantage” de l’arrivée des CT-scans, c’est qu’ils semblent tellement problématiques que leur installation force les marques de films argentiques à discuter avec les sociétés aéroportuaires. La TSA, qui gère les aéroports américains, a assuré à Kodak qu’elle ferait des efforts en pédagogie et en prévention auprès de ses agents pour mieux réaliser les inspections manuelles.

    Si vous êtes contraints de faire passer un nombre vraiment important de film, il peut aussi être intelligent de contacter directement les aéroports de passage pour prévoir cette inspection.

  • Au sac de plomb, attention et intérêt, tu porteras : « il devait pas nous aider le sac de plomb ? » Si si, il devait nous aider mais depuis quelques années les normes de sécurité évoluent et les agents doivent absolument voir tout ce qui leur passe sous le nez. S’ils observent à l’écran l’énorme masse noire que va générer votre sac de plomb, il y a trois possibilités :

    • soit il va augmenter la dose jusqu’à voir au travers (et vous allez flipper en voyant votre sac passer et repasser en voyant l’écran du préposer s’éclaircir de plus en plus)

    • soit il va extraire le sac du bac, va papoter avec vous pendant 5 minutes avant de repasser les films dans la machine : vous n’aurez rien gagné à part du stress

    • soit il ne va rien voir ou même ne pas s’inquiéter et tout se passera comme sur des roulettes. Avec l’expérience, je peux dire que c’est souvent ce qu’ils se passe.

    Dans la première version de cet article, j’avais incité à proscrire le sac de plomb mais plusieurs avis ainsi que l’arrivée des CT scan m’ont incité à revenir en arrière. Si je continue de penser que le sac de plomb est une possible source d’emmerde et de stress, je ne peux nier son efficacité. En réalité, les retours d’utilisateurs et ma propre expérience sont positifs avec un rapport emmerdes/protection des films largement en faveur des sacs. Il est absolument probable que le préposé augmente la dose de rayons au passage du sac mais comme il est n’est pas rare qu’on se fasse questionner sur la nature de ce sac, je continue de présumer que le sac obscurcit quand même la vue. Si vous en avez, utilisez-les ! La meilleure méthode est alors de ne rien dire de particulier et d’envoyer les films dans leur sac dans la machine en attendant que ça sorte.

  • Les pellicules dans un bac à part, tu placeras : A l’aéroport, on vous demande en général de placer vos effets personnels dans des bacs : si vous voulez que vos films non protégés par un sac de plomb passent sans traîner, mettez les seuls dans un premier bac que vous lancerez quand le bagage précédant aura quitté le scanner de l’autre côté. Une image blanche n’attirera pas l’œil du préposé.

  • Acheter les films sur place, tu envisageras…ou pas ? S’ils sont moins cher à votre destination qu’en France, ne vous privez pas ! J’avais acheté de la Provia 100F archi fraiche au Japon pour 30% de moins qu’en France. En achetant sur place des films frais, vous êtes sûrs qu’ils ne sont pas passés aux rayons et en plus, vous aurez eu le plaisir de passer par une petite boutique sympa sur place ! Mais ne prenez pas le risque de partir à vide dans un pays exotique où vos films préférés ne seraient pas en vente !

  • A développer tes films sur place, tu ne joueras pas : faut pas déconner ! Si vous avez un super labo – ou tout votre matériel – en France et que vous en trouvez un dont vous ne savez rien de la qualité à Bangkok ou à Pékin, franchement, ne jouez pas. Ramenez vos films, ça vous fera un ou deux passages au scanner et à moins d’en avoir poussé un à 6400iso qui soit déjà passé 10 fois, je ne vois pas l’intérêt de prendre le risque. Et je ne parle même pas des paranos qui ont déjà envisagé de partir en avion avec toute la chimie et les cuves pour développer direct sur place ! En revanche, bien sûr, si vous avez 48h devant vous pour faire développer vos films dans un endroit dont vous savez l’excellente réputation, ce n’est plus la même chose… vous ne faites que prendre de l’avance sur votre programme du retour ! ;)

  • Etre poli(e) avec la ou le préposé(e) tu resteras : parce qu’il peut vous refuser l’inspection manuelle, parce que c’est trop long au regard de la foule, parce que c’est juste « non » et parce que malgré tout, la tolérance et la cordialité aident encore en ce bas monde !

MAIS COMMENT JE SAIS SI UN FILM EST VOILÉ ?

Je me rappelle encore d’une conversation où un photographe demandait à d’autres de lui confirmer que ses photos étaient bien voilées après un aller-retour en Pologne. Pour moi, elles me semblaient soit mal développées, soit mal scannées et probablement un peu des deux. Si vous souhaitez savoir à quoi ressemble un film « qui a pris cher », voilà de quoi satisfaire votre curiosité :

© Kodak

© Kodak


Mes expériences récentes :

D’expérience, j’ai fait passer 2 Delta3200 à travers 6 scanners sans dommages connus. Certaines provia 100F sont passées plus de 10 fois sans dommage, mon record en inversible est pour une Provia 400X poussée à 1600 et passée 12 fois aux rayons : rien non plus ! Un paquet de Tri-X 400 m’a accompagné aux USA, aux Japon, en est revenu – parce que faire du NB au Japon, c’est le mal ! – et est parti en Chine l’année suivante, deux de ces péloches ont du passer près de 18 fois aux rayons et je ne les ai pas trouvé détériorées…

Ces expériences datent d’avant les CT scans, voici donc quelques passages récents aux scanner d’aéroports qui se sont bien déroulés :

  • Juin 2021 : A/R en Sardaigne. Vols sans correspondance.

Orly Terminal 3 : Provia 100F vierges sous sac de plomb. Un passage puis inspection manuelle.
Olbia (Sardaigne) : Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb + un film dans l’Hasselblad. Un passage.

  • Mars 2022 : A/R en Mauritanie via les Canaries

    Orly Terminal 1 : Provia 100F vierges sous sac de plomb. Un passage.
    Las Palmas de Gran Canaria : A l’aller et au retour, Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb. Un passage par sens.
    Nouadhibou : A l’aller et au retour, Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb. Un passage par sens.
    Aucune anomalie

  • Octobre 2022 : A/R en Inde et voyage sur place

CDG Terminal 2 : Provia 100F vierges sous sac de plomb. Un passage.
Métro de Delhi : 3 passages au total, sous sac de plomb et un film dans l’Hasselblad, sans réinspection.
Gares indiennes de New Delhi, Lucknow, Agra Fort, Agra Cantt, Kota, Mumbai CSMT, Pune : Passage de plusieurs boites de provia 100F sous sac de plomb. Certains films étaient exposés au fur et à mesure du voyage. Un seul passage à chaque fois, une réinspection.
Taj Mahal : passage de l’Hasselblad avec un film dedans.
Aéroport de Delhi : Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb + un film dans l’Hasselblad. Un passage.
Aucune anomalie

  • Janvier 2023 : Vienne - Sofia

    Aéroport de Vienne : Provia 100F vierges et exposées sous sac de plomb. Un passage puis réinspection.
    Sofia : Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb. Un passage
    Aucune anomalie

  • Mars 2023 : Thailande puis Japon via Ha Noi.

    CDG Terminal 2 : Provia 100F vierges sous sac de plomb. Un passage.
    Bangkok : A l’aller et au retour, Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb. Un passage par sens.
    Ha Noi - correspondance aller : Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb. Un passage.
    Tokyo Narita et Haneda : Scanners TDM !! fouille manuelle demandée. La préposée a été d’une très grande gentillesse. Elle a reconnu la nature des sacs de plomb avant même que je n’ai pu lui exposer ma demande. La fouille manuelle effectuée en binôme a prise 30 secondes. excellente experience.
    Ha Noi - correspondance retour : Provia 100F exposées et vierges sous sac de plomb. Inspecton manuelle demandée, refusée mais passage dans un tout petit scanner. De fait, les scanners principaux étaient-ils dangereux ? mon résultat démontre que non mais préférez demander l’inspection manuelle
    Aucune anomalie

POUR CONCLURE :

J’espère qu’à la suite de cet article vous en savez un peu plus sur le sujet et que les divers documents en source continueront de vous aider à dédramatiser. Je pense qu’il est normal d’avoir une légère appréhension lorsqu’on part pour la première fois vers des destinations lointaines et « exotiques » avec ses films mais que les craintes sont généralement non fondées. La majorité d’entre nous ne part en voyage que pour quelques semaines avec un nombre limité de passages de sécurité.

Alors soit vous considérez que j’ai eu du bol et que je minimise une situation dramatique, soit vous pouvez fuir les recommandations « parachute-ceinture-bretelles » qui vous disent de ne pas dépasser les films de 200iso en voyage. Faites ce qu’il vous plait, ne vous privez pas des films sensibles, et prenez des photos. Le risque, lorsqu’il est compris et traité au mieux, est trop faible pour que vous vous limitiez dans votre plaisir sur la seule base de « probabilités » ou d’expériences trop anciennes.

Bonne vacances ! 


V4 – article publié le 23/07/19 ; dernière mise à jour le 14/08/2023.


cartouche Kodak à ajouter à vos films si vous le souhaitez :

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